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Afin d’enrichir l’authenticité de notre site, nous sommes partis à la rencontre de Chuck Norris dans ses terres natales : la réserve indienne Cherokee près de Ryan dans l’Oklahoma. Nous avons trouvé un Chuck en parfaite communion avec la nature et son passé.



Chuck bonjour, c’est un moment émouvant pour nous 2, petits français qui comme 97% des français ont été nourris de Walker Texas tous les dimanches midi à l’heure du poulet frites. Tout d’abord nous voulons revenir un peu sur vos débuts à l’écran. Il y a 2 théories qui s’opposent, beaucoup pensent que c’est Bruce Lee qui vous a insufflé l’envie de faire des arts martiaux à la télé, tandis que de plus en plus de spécialistes des arts orientaux s’accordent à dire que Bruce Lee s’est mis au cinéma dans le but un jour de trouver son disciple, élève qui dépassera ensuite le maître, et il vous a reconnu au premier regard. Où est la vérité Chuck ?

Quand je suis né, un aigle était aux côtés de la sage femme, il m’a fixé pendant 5 minutes. On dit qu’il a attendu que je pleure, puis lorsqu’il a vu que j’ai ri dès la naissance il est parti et a migré en Asie. Il a alors rencontré la mère de Bruce, et l’a fécondée et 8 mois plus tard, Bruce est né sous le regard du même aigle qui a attendu le rire de Bruce pour s’envoler pour la Belgique.
 


Quand vous avez débuté dans le cinéma, avez-vous connu des difficultés particulières ou des obstacles à votre insertion dans le milieu ?

A mes débuts, le cinéma d’action se développait, et j’ai failli être refusé pour le tournage de « la fureur du dragon » car mes mouvements étaient trop rapides pour être filmés par les caméras de l’époque. J’ai donc du réapprendre à frapper moins vite, et j’ai calqué mes déplacements sur ceux de Bruce qui maîtrisait naturellement la vitesse de ses coups devant les caméras.



On vous a souvent vu monter à cheval, on a même l’impression que vous avez des années d’équitation derrière vous ! Avez-vous, tout comme pour les arts martiaux, pratiqué l’équitation à haut niveau ?

Pas du tout, en réalité cela vient de mon éducation et de mon expérience personnelle. J’ai toujours vu des chevaux dès l’âge de 6 mois. La vérité, c’est que quand j’étais enfant, ma mère m’emmenait souvent près des terres Cherokee dans l’Oklahoma. Un jour, alors que je n’avais que 9 mois, je commençais à savoir courir alors que tous les garçons de mon âge ne savaient même pas marcher, je me suis sauvé du camp au milieu de la nuit, car une voix m’avait appelé. En chemin j’ai rencontré Winky, un bel étalon blanc, probablement un descendant des mustangs qui jadis galopaient à travers la prairie. Il s’est approché de moi, et j’ai saisi sa crinière tout en m’aidant d’un rocher pour monter sur le cheval. Il s’est ensuite cabré, et a foncé à travers la nuit obscure et sans lune.  J’ai alors rencontré un vieil indien qui m’a inculqué de nombreux préceptes ancestraux qui aujourd’hui encore guident chacun de mes pas.



Vous avez eu de nombreuses propositions au cinéma, mais vous en avez refusé la plupart, pourquoi ce choix ?


Oui c’est vrai, en 1976, j’ai rencontré George Lucas qui après m’avoir rencontré a recorrigé son scénario de Star Wars. Au départ, il avait créé un seul héros dans son film, il était gros, alcoolique et raciste. Puis après notre rencontre, il a compris ce qu’était la bonté humaine, la perfection même de l’être en parfait harmonie avec son corps et son esprit. Il a alors voulu que je prenne la place du héros et que ce soit un personnage parfait et humain à la fois. Je lui ai donc recorrigé son scénario et lui ai grandement conseillé de mettre un peu de moi dans plusieurs personnages car une telle perfection chez un seul homme, ça paraît trop beau pour être plausible. Il a donc mis ma sagesse dans Obi-Wan Kenobi, ma jeunesse, ma détermination et ma fougue dans Luke Skywalker, ma capacité à frôler les limites du raisonnable quand c’est nécessaire dans Hyan Solo, ma polyvalence dans R2D2, et ma barbe dans Chewbacca.
J’ai également refusé auprès de Paul W S Anderson d’interpréter l’un des 2 rôles principaux dans « Alien vs Chuck Norris » car il ne voulait pas que je coécrive le scénario. Il s’est donc rabattu sur « Alien vs Predator » qui devait être la suite de « Alien vs Chuck Norris ».



Et qu’en est il de votre association « Kick Drugs out of America » rebaptisée « Kickstart » ?


Eh bien il est vrai que cela me pose un problème, car comme vous le savez, je passe toutes mes matinées en tournage, mes après midi sont partagées entre la promotion de mes films et mon entraînement personnel de Chun Kuk Do (art martial que j’ai moi-même fondé) mes soirées se passent auprès de ma famille, ma femme et mes 2 enfants jumeaux, et la nuit je traque sans relâche les criminels, dealers et trafiquants de drogues en tout genre afin de faire disparaître la drogue des Etats Unis. Cela me prend beaucoup de temps et il est vrai qu’à près de 70 ans, je commence à être un peu fatigué, surtout quand on pense que je n’ai pas eu une minute de sommeil depuis 1993 !



Pour conclure Chuck, quels sont vos projets pour les années à venir ? Allez-vous continuer de nous surprendre pour notre plus grand plaisir en tournant de nouveaux films ? Allez-vous comme certains de vos confrères vous lancer dans la politique ? (rires)

Eh bien vous ne croyez pas si bien dire… certes je ne me vois pas un jour sénateur, ou gouverneur d’un Etat, il y a des personnes plus indiquées que moi pour ça. Comme vous le savez, les Etats Unis d’Amérique vont entrer dans une nouvelle ère avec la nomination d’Obama à la Maison Blanche. Beaucoup le voient déjà comme un messie. Certains disent même qu’il est le Chuck Norris de la politique ! J’ai beaucoup parlé avec Barack, et comme vous le savez, son programme prévoit le retrait complet des troupes en Irak d’ici à l’été 2010. Peu de gens le savent, mais s’il existe un tel projet, c’est en fait pour faire diversion face au chaos qui règne au pays de Saddam. En réalité, une fois les troupes retirées, je partirai seul en Irak avec un sac de survie, un Magnum 44 automatique (celui de Clint Eastwood dans Dirty Harry) et un opinel à double tranchant, avec pour mission l’extermination de tous les criminels de guerre encore en liberté au Moyen Orient. Mon seul compagnon sera Winko, qui n’est autre que l’arrière petit fils de Winky, le premier cheval que j’ai monté à l’âge de 9 mois. C’est une lourde tâche à laquelle je serai confronté, mais il était logique qu’elle me soit attribuée à ce moment de l’histoire, car à la fin de l’hiver 2010, j’aurai entièrement éradiqué la criminalité et la drogue aux Etats Unis, grâce à « Kickstart ».



Chuck merci beaucoup, avant de vous quitter nous voudrions vous faire signer notre pétition « pour que 2009 après JC devienne officiellement 68 après CN » car une étude a récemment montré que 72% de la population dans les pays développés et 87% dans les pays en voie de développement compte officieusement les années de cette façon depuis les années 70.
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